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Cérémonies commémoratives du 11 novembre 1918
COMMEMORATION DE L'ARMISTTICE DU 11 NOVEMBRE 1918
Clétiens et élus se sont rassemblés en ce lundi 11 novembre 2024, pour commémorer l'Armistice du 11 novembre 1918. Présidées par le Maire Philippe Guiguen, les cérémonies commémoratives qui se sont tenues aux Clayes-sous-Bois furent l'occasion de rendre hommage "à ces hommes et ces femmes, civils et militaires, morts pour la France, ainsi qu'à tous leurs compagnons d'armes, et à celles et ceux qui continuent de porter leur mémoire".
La Ville tient à remercier les représentants des associations d'Anciens combattants (ARAC & FNACA), pour leur présence et leur prise de parole, ainsi que les représentants du corps des Sapeurs-pompiers venus défiler en ce jour. Un grand merci également aux membres du Conseil Municipal des Enfants, aux élèves et enseignants des classes de CM1 et CM2 de l'école Victor Hugo, ainsi qu'à la classe Défense du collège La Fosse aux Dames pour avoir participé à ce temps de recueillement, au dépôt des gerbes et aux différentes lectures des textes commémoratifs.
Pour le Devoir de mémoire
Philippe Guiguen s’est adressé aux Clétiennes et aux Clétiens au cours de ce temps commémoratif, retrouvez ici son discours :
Ce 11 novembre à 11h, à l’occasion de la célébration de l’armistice de 1918, est observée un peu partout en France une minute de silence. Une minute en mémoire des morts pour la France.
[…]
Le silence, en contraste avec le bruit assourdissant des canons, avec les cris des victimes tombées au champ d’honneur. Le silence, en réponse à la fureur des hommes. Le silence, pour mieux se souvenir, pour mieux se recueillir. Parce que nous sommes, une fois encore, réunis pour honorer ceux qui sont tombés au combat : les soldats de la 1ère guerre mondiale, mais aussi tous ceux qui ont donné leur vie au cours des conflits qui ont ensanglanté notre histoire, pour défendre notre pays, notre liberté et nos valeurs. Nous devons à ces combattants valeureux, engagés dans des guerres par définition absurdes, de nous souvenir.
[…]
Nous souvenir que la meilleure façon de préserver notre liberté, ce n’est pas la guerre, c’est la paix ; que la meilleure façon de lutter pour l’égalité dans nos sociétés, ce n’est pas la guerre, c’est la paix ; que la plus belle expression de la fraternité ce n’est pas la fraternité d’armes, quelle que soit sa valeur, mais celle de la main tendue qui scelle la paix. C’est pour que nous vivions en paix que ces femmes et ces hommes ont donné leur vie. Nous leur devons de la préserver à tout prix, sans pour autant, éternel paradoxe, renoncer aux combats pour la défendre quand elle est menacée. Que reste-t-il des tragédies du passé lorsque les derniers témoins ont disparu ? Que reste-t-il, plus de cent ans après, de l’émotion de celles et ceux qui, le 11 novembre 1918, entendirent les cloches annoncer la fin d’un cauchemar de quatre ans ?
[…]
Il nous reste l’Histoire : la force des récits qui disent l’indicible. Il nous reste la mémoire partagée.
[…]
Et c’est à ce titre que nous portons le Devoir de mémoire, le devoir de la transmission auprès des jeunes générations. J’insiste d’autant plus sur ce Devoir, aujourd’hui, au regard de la composition de notre assemblée : les jeunes élus du Conseil municipal des enfants, des élèves de CM1 et CM2 de l’école Victor Hugo et les élèves de la classe Défense du Collège La Fosse aux Dames. La transmission du « Plus jamais cela » ne fait pas de nous des donneurs de leçons. Bien au contraire : nous sommes, dans ce rôle, des lanceurs d’alertes de notre temps. Cette guerre, qui date de plus 100 ans, peut ainsi paraître lointaine et d’une autre époque. Mais à l’heure où les conflits s’intensifient dans le Monde, y compris aux portes de l’Europe, à l’heure de la montée des nationalismes, notion à ne surtout pas confondre avec le patriotisme, oublier les leçons du passé serait criminel. Il nous faut connaître le passé pour mieux préparer l’avenir. Se souvenir, c’est se donner la chance de ne pas reproduire. S’il est vrai que « les peuples sans Histoire n’ont pas d’avenir », cultiver la mémoire individuelle et collective constitue un devoir pour notre société.
[…]
Et puisque Avenir il y a, nous ne devrons jamais oublier que c’est aux femmes et aux hommes Morts pour la France, à tous leurs compagnons d'armes, à celles et ceux qui continuent de porter leur mémoire que nous le devons. Nous leur exprimons en cet instant notre reconnaissance éternelle et notre solidarité.
Vive la République ! Vive la France !
Consultez sur notre site internet l’allocution du Président de l’ARAC :
Ainsi que le message conjoint de Monsieur Sébastien Lecornu, Ministre des Armées, et de Monsieur Jean-Louis Thieriot, Ministre délégué auprès du Ministre des Armées et des Anciens combattants :
Vous pourrez retrouver un ensemble de ressources historiques et un dossier consacré à la Journée nationale de commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918 sur le site "Chemins de Mémoire" du ministère des Armées :
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