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Retour aux actualités Catégorie :Devoir de mémoire

Commémoration de l'Appel du 18 juin 1940


En ce mardi 18 juin, Journée d’hommage national, le Maire, Philippe Guiguen, le Conseil municipal, le Sénateur des Yvelines Michel Laugier, les représentants des Anciens Combattants, des élèves de la classe Défense du collège La Fosse aux Dames et des jeunes clétiens qui ont effectué leur Service Nationale Universel, commémorent le 84ème anniversaire de l’Appel historique du 18 juin 1940 à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi, lancé par le Général Charles de Gaulle.


Inauguration de la stèle Charles de Gaulle


Cette journée de commémoration est également une journée particulière aux Clayes-sous-Bois ! En effet, aujourd'hui, le Maire et son équipe municipale ont inauguré avec fierté la stèle du Général Charles de Gaulle, installée sur le parvis de l’Hôtel de Ville. 


"Très attaché à cette commémoration", le Maire a tenu a rappelé que cette stèle, placée "au cœur de notre Ville, sur la Place Charles de Gaulle, rend hommage à la mémoire d’un Grand homme qui a marqué l’Histoire de notre pays et l’Histoire du monde. Par son combat, le Général de Gaulle a réussi à rendre son honneur, sa dignité et sa liberté au peuple français et à notre Nation". Par son combat, le Général de Gaulle a réussi à rendre son honneur, sa dignité et sa liberté au peuple français et à notre Nation.


"Il faut cependant se rappeler que le Général de Gaulle, c’est aussi :

. La stabilité de nos institutions au travers de la 5eme république

. Notre filière nucléaire militaire comme civil, la filière civile dont nous constatons chaque jour les méfaits catastrophiques de l’abandon de cette politique certains de ses successeurs,

. Le plan Calcul

. Notre filière aéronautique et spatiale

. La réindustrialisation de notre pays qui depuis les années 1980 a malheureusement pris une trajectoire opposée.

Dès 1967 la loi sur « la participation des salariés aux fruits de l’expansions des entreprises ».


En ces périodes chaotiques que vit notre pays il eut été important qu’un tel homme d’état soit présent aux destinées de notre Nation. Malheureusement ce n’est pas le cas."


Dans son discours le Maire, s'adresse aux Clétiennes et aux Clétiens


Nous commémorons aujourd’hui, en ce 18 juin 2024, le message que le Général Charles de Gaulle a passé à la radio anglaise, la BBC, un appel à la résistance de tout un peuple pour combattre la tyrannie, recouvrer sa liberté et rendre son honneur à toute une Nation.


Il y a des moments dans l'histoire d'un peuple où son destin semble hésiter : le 18 juin 1940 fut un de ces moments-là. Et c'est pour cela qu'il représente sans doute, dans l'histoire de notre pays, l'un des plus émouvants. Le 14 juin, les armées allemandes occupent Paris. Le 17 juin, le maréchal Pétain commande aux Français de cesser le combat et engage les tractations de l'armistice. Renoncement, abdication, collaboration, tout, en apparence, est en place pour anéantir notre pays. Tout se déroule en effet comme dans un mauvais rêve : le destin de la France semble partir à la dérive avec une armée qui se replie dans la débâcle, un peuple qui se répand sur les routes et la « machine » du pouvoir qui tourne dans le plus grand désordre...


Ce fut alors qu'un micro de la BBC diffusa un message singulier. Le 18 juin 1940, en fin de journée, une voix brouillée mais ferme ranime l'espoir d'une Nation brisée. C'est la voix du général de Gaulle, cet officier presque inconnu, ce rebelle visionnaire, ce patriote inflexible qui va entraîner, souvent seul contre tous, l'âme de la France. Ce message, alors que le gouvernement français vient de perdre la face devant l’Allemagne nazie, refuse la résignation et appelle tous les Français à venir rejoindre à Londres un soldat, qui les invite à reprendre le combat, avec lui, parce que, comme il le dit lui-même, "rien n'est perdu pour la France".


Il est difficile pour nous, aujourd'hui, de saisir ce que de tels mots avaient alors d'incroyable. Il faut imaginer ces heures sombres et sans aucun espoir apparent, ces heures de déroute où l'étendard de la croix gammée flotte dans le ciel de Paris, pour mesurer à sa juste valeur l'appel « éclairant » du 18 juin 1940. Comme une lueur lointaine, le message du général de Gaulle vient transpercer la nuit et le brouillard qui se sont abattus sur la France.


Cet appel, c'est le cri de l'honneur contre la capitulation. C'est le cri de la liberté jeté au visage de l'oppression. C'est le cri de l'indépendance nationale. Peu de français l'entendirent ce soir-là, mais il s'était déjà inscrit parmi les grands événements de notre histoire : son souffle se propage d'écho en écho, de chuchotements en graffitis, de tracts en affiches, de réseaux en maquis et répété sur les ondes. Il était en marche et rien ni personne désormais ne pourrait contrôler son retentissement.


Certes, nul ne connaissait ce général français qui parlait à la BBC et qui exhortait : "Soldats de France, où que vous soyez, debout ". Mais cette voix, qui allait vite devenir familière durant quatre années, avait fait se lever, dans un pays désemparé, un espoir fou et merveilleux. L'appel du 18 juin fut un commencement : au fond du gouffre, l'esprit de résistance était né. La Résistance : hommes et femmes


Cet Appel proclamait sa foi en la victoire finale, alors qu’il ne disposait d'aucune force. Cet Appel demandait, pour sauver un pays défait et rétablir la République, de s'affranchir de toutes les règles ; de choisir l'exil et la méfiance ; de s'élever au-dessus des lois pour obéir à celles de la morale et de la conscience. Cet Appel, si étonnant, si audacieux, aurait pu passer inaperçu dans le désarroi et la confusion générale. Mais progressivement, de jours en jours, de semaines en semaines, nombreux sont ceux et celles qui se rallient à la France Libre.


Tous ces hommes et ces femmes, venus de France et des quatre points du monde qui ont choisi de suivre « l'inconnu de Londres » et que la propagande présente comme un "ramassis de traîtres et de mercenaires", tous ces hommes et ces femmes ont en commun, outre un courage peu ordinaire, une foi singulière en la force qu'ils vont représenter. Une cohorte dispersée mais soudée par un lien mystérieux autour de ce chef que le Destin venait de leur donner. « L'homme du Destin », comme devait l'appeler Winston Churchill.


Ce fut grâce à cette force que put commencer en France et hors de France, la reconquête de notre dignité nationale. Ce fut grâce à leur résolution que se fit l'unité des Forces Françaises Libres et de la Résistance, la France du Général Leclerc et celle de Jean Moulin. Ce fut grâce à leur combat et à leur sacrifice que notre pays retrouva son honneur, ses terres et son rang au sein des nations.


Ce sont ces hommes, ces femmes dont je salue la mémoire aujourd'hui. J'ai tenu à le faire pour marquer la gratitude et le respect que la France leur doit et leur porte. J'ai tenu à le faire pour exprimer notre reconnaissance éternelle parce que leur engagement, leur héroïsme nous rappellent que la grandeur de la France est toujours liée à l'effort, à l'unité, à la justice et à la liberté.


Ainsi se perpétuera, comme le disait le Général de Gaulle, 3le souvenir de l'une de ces épopées par quoi les peuples consolent leurs malheurs, soutiennent leur fierté, nourrissent leur espérance...".


Vive la République, Vive la France !


Retrouvez ici le message de Patricia Mirallès, Secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la mémoire 



Retrouvez ici le message de Bernard David, Président de l'ARAC